
Crépuscule
Comme un refrain
Très bas chanté
Le soir goutte à goutte
Convoite la terre
Tisse des clins d’œil
Aux portes de la nuit
Patiemment
Avec extase
Embrasse
Le sein des arbres
Comme un refrain
Très bas chanté
Le soir s’en vient enturbanné d’or.
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Les Oiseaux Vagabonds
Lorsque
Vêtus d’oiseaux légers et vagabonds
Nous viendrons
Vous étreindre
Alors
Vos mains seront si semblables aux nôtres
Vêtues de plumes rondes et blondes
Elles nous accompagneront pour éteindre l’ombre
Enfin
Nous entendrons palpiter nos mains entre vos mains
Comme des oiseaux discrets, des compagnons
Nous vous entrelacerons
Et entremêlerons
Comblés chacune de nos secondes.
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Et si le monde perd sa chaleur
Et trésaille….
Qui viendra ?
Qui défera la tenaille de nos solitudes ?
Qui bercera sans heurt toutes les entailles de nos cœurs
(extrait "Dans sa robe légère..."
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